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Les Montreurs d'Images
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27 septembre 2009

Programme Octobre 2009

Vous pourrez accéder à la programmation du mois d'octobre 09 des Montreurs en cliquant sur la miniature ci-dessous :

 

Octobre_09

   

Outre les animations prévues ce mois-ci et dont vous trouverez le détail ci-dessous, à signaler notamment la sortie nationale du documentaire Rachel, réalisé par Simone Bitton et qui fait la "Une" de notre programme mensuel.

"Pour des raisons indépendantes de notre volonté" (message classique mais hélas approprié), nous avons été contraint de boucler l'édition et la publication de notre programme en catastrophe à la dernière minute. Nous vous présentons nos excuses pour les diverses coquilles qui l'émaillent (il faudrait même mettre en place un jeu mensuel de relevé des 7 erreurs !). Plus important, toutefois, une erreur d'horaire s'est glissée à l'intérieur du programme : la soirée consacrée à Léger tremblement du paysage aura bien lieu le vendredi 23 octobre à 18h15 comme indiqué sur la grille récapitulative, et non à 21h comme indiqué par erreur sur la fiche du film : Montreursa Culpa  :)

Les Animations des Montreurs

 

Dick_T  Chaland Prince

Mercredi 30 septembre et Vendredi 2 octobre, 21h - Hommage à Yves Chaland

Yves Chaland (1957-1990) est un scénariste et dessinateur de bande dessinée qui a relancé, dans les années 1980, le style de la "ligne claire" en France, ce langage graphique notamment issu de Hergé. Les Montreurs proposent deux films en liaison avec le monde de la bande dessinée, autour des Rencontres de Nérac qui rendent hommage tous les ans à Yves Chaland, en partenariat avec Ecrans 47.

La séance de Dick Tracy (réalisé par Warren Beatty) du mercredi 30 septembre à 21h se prolongera ainsi par une rencontre avec Ted Benoît et Madeleine Demille (respectivement dessinateur et coloriste des Nouvelles Aventures de Black et Mortimer) et Isabelle Chaland (organisatrice des Rencontres de Nérac).

Le surlendemain, vendredi 2 octobre à 21h, la séance du film Prince Vaillant réalisé par Henry Hathaway sera suivie par une rencontre avec Jean-Pierre Dionnet : scénariste de bande dessinée, producteur et distributeur de films, présentateur de télévision, Dionnet avait décelé le talent d'Yves Chaland en 1978 en le faisant collaborer au magazine Metal Hurlant.

Sel

Jeudi 15 octobre, 20h30 - Le Sel de la Mer

La séance de ce film franco-palestinien, réalisé par Annemarie Jacir, sera suivie d'un débat animé par des membres du Comité Palestine 47.

 

Tremblement  Rachel  Titov

Vendredi 23 et Samedi 24 octobre, Week-end ACID 

Le temps d'un week-end et de trois films, les Montreurs vous proposent un "concentré d'ACID". L'ACID, partenaire de cette animation, est l'Association du Cinéma Indépendant pour sa Diffusion.

Le vendredi 23 octobre à 18h15 sera diffusé Léger tremblement du paysage, suivi d'une rencontre avec son réalisateur Philippe Fernandez. La projection du film sera précédée de la diffusion du court métrage muet La Caverne - Conte Philosophique, qui sera sonorisé en direct au piano par Philippe Fernandez.

Le samedi 24 à 14h30, la projection du film Je suis de Titov Veles sera suivie d'une rencontre avec des réalisateurs et des membres de l'ACID.

Ce même samedi à 21h sera proposée le film Rachel en sortie nationale. Cette projection sera également suivie d'une rencontre avec des membres de l'ACID. Ce documentaire de Simone Bitton a été sélectionné lors de la 59e édition du Forum de Berlin ainsi qu'au festival Cinéma du Réel.

"Rachel est un film qui touche juste. Sa force vient aussi bien de son sujet emblématique, la mort tragique à Rafah de Rachel Corrie, militante pacifiste solidaire des Palestiniens, que du dispositif narratif déployé par la réalisatrice. Rachel se présente comme une enquête sur les circonstances du décès de la jeune activiste : accident malheureux dans un contexte de guerre ou meurtre à résonance politique sur fond d'occupation et de "nettoyage sécuritaire" ? Le documentaire de Simone Bitton est émouvant, rigoureux et sobre. Emouvant parce que sobrement mis en scène, même si le menu des images et des sons qui nous sont offerts est bien généreux." [Abraham Segal, cinéaste de l'ACID]

 

L'avis des Montreurs

Public

Public Enemies de Michael Mann (Etats-Unis)

Je n'ai pas été captivé durant les 135' de ce nouveau long métrage de Michael Mann, mais c'est peu de dire que mon attention a par contre été pleinement captée : j'ignore d'où vient cette sensation paradoxale, et c'est ce qui est un peu déstabilisant. L'intrigue n'a en effet strictement rien d'original, à aucun moment de l'histoire de John Dillinger : les braquages, les évasions, la traque, chacun de ces épisodes a été vu cent fois précédemment. Par ailleurs, il devient parfois difficile d'être touché par le traitement romantique de la biographie d'un criminel, même si Mann a su en grande partie éviter cet écueil. Les défouraillages à tout va n'impressionnent plus guère non plus autre chose en moi que mon système auditif. Alors, qu'est-ce ?... Qu'est-ce qui fait aussi, dans la mise en scène de Mann, qu'on est à la fois dans une reconstitution soignée et irréprochable de la période de la Prohibition, qui a d'ailleurs donné tant de bons films (cet autre mystère mériterait qu'on s'y penche un jour) et que, simultanément, le film paraît si moderne, comme contemporain, malgré les costumes, les décors, les accessoires...

A recommander particulièrement : la séquence où Dillinger pénètre à Chicago dans le bureau d'investigation qui lui est consacré, tout bonnement prodigieuse dans la mise en scène, même si historiquement très improbable (à un degré moindre, celle de l'arrestation de Billie Frechette également).

(Roland Kermarec)

 

Partir

Partir de Catherine Corsini (France)

Belle idée que d'avoir traité le sujet d'une "banale histoire d'amour" (expression d'une antithèse absolue ?) en la plaçant non pas, comme souvent, hors du temps, comme suspendue par delà les époques et les lieux, mais en l'insérant fortement dans les contraintes économiques de notre temps. L'Amour en Crise. La Femme d'à Côté (ou quelques autres titres de Truffaut, cités çà et là à travers le choix des musiques composées par George Delerue) revisitée au travers le prisme du réalisme social, quand la lucidité oblige à ouvrir les yeux et à oublier le "vivre d'amour et d'eau fraîche".

Superbe Kristin Scott Thomas, qui incarne avec aisance la passion, le désemparement, l'obstination, la fragilité, l'animalité aussi, le naturel, le courage d'une femme qui fait le choix de partir de d'assumer envers et contre tous la vérité de ses sentiments.

(Roland Kermarec)

   

Journ_e

Une journée particulière d'Ettore Scola (Italie / 1977)

Un des sommets du cinéma italien des années 70 : Ettore Scola nous fait sentir à travers deux personnages le poids de l'idéologie totalitaire. Pas de reconstitution historique à grand spectacle mais un quasi huis clos dans un immeuble mussolinien déserté par ses habitants qui sont allés acclamer le Duce et le Führer. Une femme, une mamma italienne cantonnée à la cuisine, aux enfants et à la domination du mâle, et un intellectuel homosexuel se retrouvent dans leur marginalisation. L'utilisation du son crée le hors champ totalitaire et nous rend présent le poids de l'idéologie qui envahit la vie et les consciences. Et il y a , bien sûr, deux monstres sacrés, Sophia Loren et Marcello Mastroianni, à contre-emploi. Magistraux ! A voir et à revoir.

(Michèle Pujos)

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