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Les Montreurs d'Images
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25 février 2011

Programme Mars 2011

Vous pouvez accéder au riche programme de mars des Montreurs d'Images en cliquant sur la miniature ci-dessous :

   

Mars_11

  

au_del_

   

Les Animations des Montreurs

Vous trouverez ci-dessous le détail des nombreuses animations du mois de juin. Tous les flyers insérés en illustration peuvent être agrandis par un simple clic : n'hésitez pas à en imprimer ou à les télécharger et à les transmettre aux personnes de votre entourage susceptibles d'être intéressées par telle ou telle soirée.

Le Festival du Film Social, qui se déroulera cette année du 16 au 22 mars, donnera lieu à un article distinct sur ce site, où vous pouvez vous reporter pour obtenir son programme complet.

aff_caue Jeudi 3 mars, 18h15 & 20h30 - Habitez Autrement !

En partenariat avec le Conseil d’Architecture d’Urbanisme et de l’Environnement de Lot-et-Garonne (CAUE47), nous vous proposons une soirée intitulée Habitez autrement ! Depuis le 8 janvier jusqu'au 26 mars 2011, dans l'Agglomération d'Agen, trois expositions, un cycle de conférences, des ateliers abordent les thèmes de l’architecture écologique, des gestes éco-responsables dans la maison, de l’habitat durable, des nouveaux modes d'habitation.

La soirée du 3 mars s'inscrit dans ces manifestations. A 18h15, le documentaire Eco-habitat : l'urbanisme du futur sera suivi d'une rencontre avec Olivier Chadoin, sociologue. A 21h, le documentaire Lucha Libre sera suivi d'une discussion avec Olivier Chadoin et Raphaële Goulet, la réalisatrice. Vous trouverez davantage de détails sur le déroulement de cette soirée dans le document ci-dessous.

Habitez_Autrement

Un buffet vous sera proposé entre les deux films. Nous vous conseillons de réserver au 05 53 48 04 54 ou en écrivant un mail à montreurs@wanadoo.fr , en laissant dans tous les cas vos coordonnées pour que nous puissions vous confirmer la réservation.

Tarifs :

- 2 films + Le buffet + Une entrée pour une visite guidée de l’exposition Habiter écologique aux Jacobins :18 € / adhérents aux Montreurs : 14 €

- 1 film : tarif habituel

    

 le_discours_d_un_roi

Lundi 7 mars - Cin'Echange

Depuis le début de l'année 2011, les Montreurs d'Images ont instauré une nouvelle animation : les Cin'échanges. Régulièrement, nous avons constaté que les débats à l'issue d'un film s'orientent en effet souvent sur le fond du film, à l'occasion des soirées Cinéma & Société par exemple. Conversations passionnantes et enrichissantes, mais où le cinéma devient alors habituellement un prétexte à une discussion sur tel ou tel thème : les échanges s'éloignent la plupart du temps de la mise en scène du film, du choix des cadrages, de la photographie, du montage, etc. A travers ces Cin'échanges, les Montreurs souhaitent opérer un retour aux fondamentaux et revenir sur les bases mêmes de notre existence : la passion pour le Cinéma.

Après un premier Cin'échange consacré en janvier à Des Hommes et des Dieux, film de Xavier Beauvois récemment primé par le César du Meilleur Film, et une seconde édition en février autour du controversé Somewhere de Sofia Coppola, le Cin'Echange de mars portera donc sur Le Discours d'un Roi de Tom Hooper, déjà consacré aux Golden Globes (Prix du meilleur acteur pour Colin Firth) et aux Bafta (l'équivalent britannique des Césars, où il a raflé l'ensemble des prix importants) ainsi qu'aux récents Oscars, où il a couronné par les Prix du meilleur film, du meilleur scénario, du meilleur réalisateur et du meilleur acteur.

A l'issue de la projection de TheKing's Speech, Maurice Cottenceau animera donc une discussion autour du thème George VI, l'homme qui n'aurait jamais dû être roi

 

aff_women

Samedi 8 mars, 20h30 - Women are Heroes

Dans le cadre de la Journée Internationale de la Femme (ou Journée Internationale des Droits de la Femme ?), en partenariat comme chaque année avec le Planning Familial, ce documentaire de "JR" sera suivi d'un débat avec des membres du Planning. Vous trouverez davantage de renseignements sur cette soirée et le film présenté dans le dépliant ci-dessous :

Journee_de_la_Femme 

  

 aff_oppel

 

 Mercredi 9 mars, 18h15 & 21h - Polar' Encontre

Dans le cadre de la 6e édition du Festival Polar' Encontre, Les Montreurs proposent une Carte Blanche à Jean-Hugues Oppel. Un échange avec cet auteur de romans policiers aura lieu à l'issuede chacune des deux séances de la soirée : Frozen River de Courtney Hunt et L'Affaire Farewell de Christian Carion.

Tous les détails sur cette soirée dans le document ci-dessous :

Carte_Blanche_Oppel

  

 aff_LATINOSemaine du 23 au 29 mars - Cinéma Latino 

Comme chaque année, en partenariat avec les Rencontres des Cinémas d'Amérique Latine de Toulouse, les Montreurs d'Images, sous la conduite de Michelle Savarieau, vous proposent une Semaine du Cinéma d'Amérique Latine. Plus bas dans cet article, vous trouverez le point de vue de Michelle sur la plupart des films proposés en 2011.

Points d'orgue de cette semaine, la rencontre avec Oscar Ruiz Navla, réalisateur de La Barra (mercredi 23 mars à 20h30) et une analyse filmique de Luz de Invierno menée par Michelle Savarieau et Geneviève Despinoy, professeurs d'espagnol au Lycée Palissy (vendredi 25 mars à 20h30). Ci-dessous, vous pouvez télécharger et consulter le dossier pédagogique et une analyse détaillée du film, dossier réalisés par Michelle et Geneviève.

 Analyse_Sequences_Luz_de_Invierno

Dossier_Pedagogique_Luz_de_invierno

 

L'Avis des Montreurs

 

au_del_

Hereafter / Au-Delàde Clint Eastwood (Etats-Unis)

Clint Eastwood n'est pas entièrement novice dans le domaine du fantastique. Il s'est déjà confronté, par la bande, à ce genre plusieurs fois, notamment dans nombre de ses westerns où les personnages fantomatiques qu'il incarnait semblaient des revenants, surgis d'un au-delà pour exécuter une vengeance au sein d'une communauté décadente, à l'image de Pale Rider ou surtout de L'homme des hautes plaines. Il a également abordé ce genre frontalement dans un très beau téléfilm romantique méconnu, Vanessa in the Garden, où un peintre redonnait éphémèrement vie à sa femme disparue en la peignant dans des décors familiers. Nous pouvions donc légitimement espérer qu'il explorerait avec brio et de manière plus approfondie le fantastique à l'occasion de Hereafter. Il faut hélas reconnaître que ce 31e opus eastwoodien en tant que réalisateur ne se hisse pas à la hauteur de nos espérances.

Se coltiner au genre fantastique n'est pas un exercice très simple au cinéma, sitôt qu'on s'éloigne du monde prépubère des canines sanglantes twilightées ou de celui des baguettes magiques potterisées. La demi-mesure, l'entre-deux y est difficilement concevable : y aller sur la pointe des pieds peut vite conduire à un certain ridicule, ce qu'ont bien saisi les cinéastes asiatiques, qui n'y vont pas par quatre chemins et assument entièrement une immersion totale dans l'imaginaire. Le problème majeur de Hereafter est peut-être celui-là : son scénario hésite, tergiverse, un oeil vers l'au-delà et les pieds solidement arrimés dans la réalité la plus tangible, comme s'il voulait saisir la frontière, le passage entre les deux, cette transition fragile et innommable. Sa structure tressée, outre qu'elle n'est pas vraiment novatrice (Inarritu notamment est passé maître dans cette alternance de récits parallèles qui finissent par se rejoindre), n'aboutit pas au résultat habituel en la matière : les trois histoires qui nous sont contées ne s'enrichissent guère l'une l'autre, et leur coïncidence finale attendue paraît même assez artificielle.

Les trois récits qui nous sont proposés (un médium américain qui considère ses talents comme une malédiction et non un don du ciel, un jeune anglais bouleversé par la perte de son frère jumeau, une journaliste française confrontée à une "N.D.E." lors d'un tsunami) devraient faire écho entre eux, résonner, se répondre, s'amplifier, mais ce n'est pas le cas, au contraire : on se surprend au cours de la projection à les séparer nettement les uns des autres, comme si l'on assistait à une projection simultanée de trois films distincts en parallèle. Les parties françaises et anglaises ne m'ont pas vraiment passionné, l'intrigue américaine a davantage capté mon attention, le personnage de Matt Damon (impeccable) étant de loin le plus intéressant dans les doutes qui le pétrissent : plusieurs de ses séquences sont parfaites et bien écrites, à commencer par la relation que ce George Lonegan noue avec une femme à l'occasion d'un cours de cuisine.

La partie anglaise est intéressante par son aspect "film social à la Ken Loach" à quelques reprises. Difficile par contre de ne pas tiquer devant la partie française (si l'on excepte le prologue hawaïen, extrêmement impressionnant techniquement). Des critiques se sont surtout gaussés des références à Mitterrand, mais cela relève plutôt de l'anecdote franco-française sans intérêt. Le véritable souci n'est pas dans ce livre que souhaite d'abord écrire la journaliste, mais bien dans le second, cet Hereafter qui donne son titre au film. Nous ne parvenons pas à saisir le tsunami intérieur qui devrait saisir ce personnage passé de l'autre côté: nous la voyons enquêter de manière relativement neutre et objective, et ce ne sont pas quelques regards perdus sur un plateau de télévision qui parviennent à saisir ce trouble qui aurait dû nous gagner par empathie. Sans compter que Cécile de France, aussi sympathique soit-elle, ne convient pas du tout dans le rôle de cette journaliste guindée et mesurée (inconsciemment, étant donnée la personnalité de la comédienne, on guette le moment où elle grillera un fusible en direct live, mais ce moment n'arrivera jamais).

Il n'est pas mystérieux que Clint, à l'aube de ses 80 ans, ait été séduit par le thème central de ce scénario. Entre les images, nous percevons la grande sérénité qui est la sienne face à ce dernier voyage(perceptible dans cette réplique de Lonegan, par exemple :  "If you're worried about being on your own, don't be: you're not.") mais nous aurions aimé que cet élan spirituel et apaisé soit plus contagieux dans son film, qu'il se tienne moins à distance. Heureusement se profile déjà à l'horizon son nouveau long métrage, un biopicconsacré à Hoover avec l'un des acteurs les plus passionnants du moment, Leonardo DiCaprio, malheureusement snobé pour les Oscars malgré ses deux belles interprétations de 2010 dans Inception et surtout Shutter Island.

(Roland Kermarec)

 

le_soldat_dieu

Le Soldat Dieude Koji Wakamatsu (Japon)

Koji Wakamatsu est un cinéaste japonais aussi prolifique qu'inconnu en Occident jusqu'à présent, même si des rééditions de quelques-unes de ses précédentes oeuvres semblent s'annoncer. Il paraît tourner à un rythme plus rapide encore que Clint, en privilégiant les prises uniques et en portant même cette technique comme un étendard et une marque de fabrique. Wakamatsu a tourné son Soldat Dieuen simplement douze jours, avec deux jours d'avance sur un planning pourtant déjà très court, ce qui semble ahurissant au vu du résultat final : iconoclaste et pince-sans-rire, il justifie l'absence de répétitions pour les techniciens comme pour les acteurs en précisant que "Si vous tuez quelqu’un, vous n’avez pas besoin de beaucoup d’entraînement, non ? Vous n’avez besoin que de vous concentrer. Ici c’est la même chose. Quand vous ne vous laissez qu’une seule chance, vous n’avez pas besoin de répétition." Logique implacable s'il en est !

Ce réalisateur hors normes est aussi un  infatigable militant pacifiste, ce qui le rend naturellement d'emblée sympathique. Sa farouche opposition à la guerre ne passe pas vraiment inaperçue dans le postulat de son dernier film, où il ne va pas par quatre chemins pour asséner sa position. Le Soldat Dieu est majoritairement un huis-clos situé dans un village retiré du Japon, au coeur de multiples rizières, durant la guerre qui a opposé le Japon à la Chine en 1940. La vision des combats est très parcellaire, à travers des retours en arrière d'une violence visuelle qui tranche avec le calme apparent qui baigne ce village à l'arrière. L'attention du cinéaste se porte sur un lieutenant, renvoyé chez lui après avoir perdu à la fois les bras et les jambes au combat, et l'essentiel de l'intrigue se noue dans le bouleversement de l'intimité du couple qu'il formait jusque là avec sa femme.

Dès les premières images, qui évoque un peu une esthétique de téléfilm cheap, l'économie de moyens avec laquelle travaille Wakamatsu est flagrante mais rapidement dépassée par la force du propos et la vitalité du réalisateur, par l'énergie qu'il déploie pour dénoncer toutes les dérives d'un système patriotique déifiant les héros militaires, que ceux-ci soient réels ou imposteurs (les flashbacks qui vont progressivement mettre en lumière les exploits guerriers du soldat tronc évoquent parfois un procédé similaire employé dans Les Proiesde Don Siegel). Le Soldat Dieu est un véritable coup de poing cinématographique, un film quasiment inconcevable, une sorte de Johnny s'en va-t-en guerre dans l'Empire des Sens, rien moins que cela ! Wakamatsu ose souvent l'impensable, repousse les limites du spectateur en créant une atmosphère totalement oppressante dans la seconde moitié de son film. Le Soldat Dieu est un brûlot contre la guerre, certes, mais aussi une puissante oeuvre féministe et, par dessus tout, une découverte cinématographique étonnante.

(Roland Kermarec

 

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La Barrade Oscar Ruiz Navia (Colombie)

Un film étrange, beau et, sous des apparences paisibles, plein de tensions. Il nous conduit dans une communauté afro-américaine au nord-ouest de la Colombie, entre la mangrove et la côte pacifique - région peu connue et peu fréquentée car elle a été le théâtre d'affrontements (guerrilla, para militaires) en suivant les pas d'un homme jeune, beau, citadin qui fuit on ne sait quoi. Il va rencontrer les habitants de La Barra, beaux et étranges...

Le mercredi 23 mars, le jeune réalisateur colombien accompagne son premier film et il nous éclairera sur son propos qui ressemble parfois à une fable : celle du crabe renversé (sous-titre du film).

(Michelle Savarieau)

  

alamar 

Alamar de Pedro González-Rubio (Mexique)

Nous voici encore au bord de la mer, mais sur la côte caraïbe, tout à fait au sud du Mexique - près de Bélise - sur la plus grande barrière de corail du Mexique : Banco Chinchorro, un véritable paradis. C'est un film simple, d'une grande beauté, comme une fable écologique où les pécheurs ont perpétué les gestes ancestraux de leurs lointains parents mayas. Reposant !

(Michelle Savarieau)

luz_de_invierno 


Luz de Invierno de Alejandro Arroz  (Argentine)

Alejandro Arros nous emmène vers d'autres lointains, à Salta, au pied des Andes du nord-ouest  de l'Argentine, dans les «quartiers lointains» de la ville, là où vivent les oubliés, ceux que la crise a déclassés, ceux qui courent après des petits boulots, «que se buscan la vida» comme on dit en espagnol et vivent dans l'espoir -l'illusion- que demain sera meilleur.

L'histoire de la réalisation de ce film est, à elle seule, une belle histoire : nous vous la raconterons, le vendredi 25 mars.

(Michelle Savarieau)

estomago 


Estómago de Marcos Jorge (Brésil)

Estomago est une comédie brésilienne enlevée qui, entre deux situations cocasses de sexe ou de bonne chaire, s'interroge sur le pouvoir, les rapports de force qui se tissent dans les relations humaines. «Dans le grand restaurant de la vie, il y a ceux qui mangent et ceux qui sont mangés».

(Michelle Savarieau)

 santiago73 


Je n'ai pas vu les deux autres films, Octubre, un film du nouveau cinéma péruvien des frères Vega et Santiago 73, post mortem.Mais ce dernier est l'oeuvre du jeune et talentueux réalisateur chilien Pedro Larraín qui était venu aux Montreurs il y a deux ans, pour parler de son premier long métrage Tony Manero. Certains s'en souviennent.

(Michelle Savarieau)

 

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