Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Les Montreurs d'Images
Les Montreurs d'Images
Publicité
Newsletter
58 abonnés
Visiteurs
Depuis la création 109 714
Archives
6 janvier 2009

Programme Janvier 2009

Ci-dessous, le lien qui vous permettra de télécharger notre premier programme de 2009 :

Programme_Janvier_2009

Programme_Janvier_09

Un des points d'orgue de ce mois de janvier sera notre participation au Festival Télérama / Afcae organisé entre le 21 et le 27 janvier 2009. Comme chaque année, pour découvrir ou revoir les films sélectionnés par la rédaction de Télérama comme étant "les meilleurs longs métrages" de l'année écoulée, vous pourrez présenter un "pass" qui sera inséré dans les numéros de l'hebdomadaire du 14 et du 21 janvier. Il vous sera alors remis une carte valable pour deux personnes durant tout le festival, au tarif de 3 € la place. [A noter qu'il est bien sûr possible d'assister à ces projections, au tarif habituel, sans être forcé de se procurer le pass mentionné ci-dessus.] Parmi les dix films proposés par Télérama, nous avons comme d'habitude décidé de privilégier les films que nous n'avions pas programmés jusque là ou ceux dont nous pensons qu'ils n'ont pas été suffisamment "placés sous les projecteurs" durant leur passage. Chacun des sept films que nous avons choisis sera programmé quatre fois dans notre salle (à 18h15 et 21h, mais aussi exceptionnellement à 11h et 15h - le dimanche 25 à 11h, un café et un croissant seront offerts avant la séance de Juno pour chaque ticket acheté.)

T_l_rama_2009

 

Bashir  Juno  Agn_s

Into_the_Wild

 

Lorna  S_raphine  Vie 

     

L'avis des Montreurs

Bashir

Valse avec Bachir d'Ari Folman (Israël)

L'un des meilleurs films, à mon avis, de 2008 : un film d'animation original qui s'appuie sur une enquête menée par le réalisateur sur sa propre histoire. La séquence du début est particulièrement impressionnante. Derrière l'itinéraire personnel d'Ari Folman, le film mène aussi toute une réflexion sur les conséquences individuelles et collectives de la guerre. Réalisé par un cinéaste israélien, il interroge sur la politique israélienne vis-à-vis des Palestiniens et du Liban, de l'histoire des Juifs et de la Shoah, de la mémoire et de l'amnésie. Il prend aujourd'hui, en raison de la guerre menée à Gaza, une actualité dramatique. A voir absolument !

(Michèle Pujos)

Les Animations des Montreurs

Panh   

Vendredi 16 janvier, 18h15 et 20h30 - Soirée Rithy Panh

C'est à une soirée d'exception que nous vous convions le vendredi 16 janvier autour du réalisateur Rithy Panh. Ce cinéaste d'origine cambodgienne né en 1964 a échappé aux camps de la mort des Khmers Rouges lorsqu'il avait 15 ans. Après avoir étudié en France à l'Institut des Hautes Etudes Cinématographiques (IDHEC), il signa en 1989 son premier documentaire, Site 2, centré sur les camps de réfugiés cambodgiens. Rithy Panh n'aura de cesse dès lors de montrer la tragédie de son pays à travers de nouveaux documentaires comme La Terre des Ames Errantes (1999) ou S21, la machine khmère rouge (dans lequel il filme, en 2003, la rencontre entre les victimes et les bourreaux du génocide cambodgien),  ou des longs métrages de fictions tels Les Gens de la Rizière (1994) ou Un Soir après la Guerre (1998).

Un Barrage contre le Pacifique, adaptation d'un roman de Marguerite Duras publié au printemps 1950, marque le retour de Rithy Panh au cinéma de fiction, qui a découvert l'univers de l'écrivain français à travers le film Hiroshima mon Amour : "Cette rencontre était rendue possible à travers une sensibilité commune vis-à-vis de la souffrance et de la guerre. L'univers et les grands thèmes de l'oeuvre de Duras se trouvent déjà dans Un Barrage contre le Pacifique, comme dans une partition de jeunesse. C'est dans ce livre qu'elle exprime le plus précisément ses engagements anticolonialistes. Ce qui me touche infiniment dans son travail, c'est qu'il est à la fois fiction et documentaire. Duras a vécu l'histoire du Barrage, et elle en a fait un roman. Avec la liberté de la fiction, elle parle de la réalité et lui confère une portée symbolique universelle, accessible à tous. J'aime beaucoup cette manière de respecter la réalité tout en la transcendant. Avec cette adaptation, j'ai voulu tourner un film ouvert, généreux, populaire, à l'image du roman de Duras : un drame familial, une histoire sentimentale, et aussi une description sans concession du système colonial." 

Le vendredi 16 janvier, lors d'une soirée organisée en partenariat avec Ecrans 47 et l'Association Marguerite Duras, deux films seront présentés dans la salle des Montreurs d'Images : à 18h15, Oncle Rithy, documentaire de Jean-Marie Barbé, touné à l'occasion du tournage de Un Barrage contre le Pacifique et qui revient sur l'ensemble de la carrière de Rithy Panh ; à 20h30, Un Barrage contre le Pacifique sera projeté, suivi d'un débat avec Rithy Panh, Jean-Marie Barbé, Alain Vircondelet (de l'association Marguerite Duras) et Michèle Pujos des Montreurs. Michèle vous propose d'ailleurs de parcourir la filmographie de Marguerite Duras ainsi qu'un texte de sa composition à propos des relations complexes de Duras avec le cinéma dans les deux documents suivants :

Marguerite_Duras_et_le_cinema

Filmographie_Marguerite_Duras

Voici une synthèse des critiques parues dans la presse à propos du film de Rithy Panh :

Critiques_de_Presse

Signalons enfin que Juliette Bénabent, journaliste à Télérama, a réalisé une interview d'environ un quart d'heure de Rithy Panh disponible sur le site internet de l'hebdomadaire :

Interview de Rithy Panh

Into_the_Wild

Into the Wild de Sean Penn (Etats-Unis)

Into the Wild, réalisé par Sean Penn, qui confirme de film en film sa maîtrise et son brio derrière la caméra (il est l'auteur des remarquables Indian Runner, Crossing Guard et The Pledge), est un film "en liberté(s)" qui s'autorise des chemins de traverse et des moments d'une poésie intense pour nous conter les errances, les rencontres improbables et l'aventure intérieure d'un jeune homme en rupture. Comme son héros voit peu à peu les signes de la civilisation se raréfier autour de lui, ce récit s'affranchit petit à petit des codes narratifs pour flirter avec ce qui ressemble pour certains à de la mièvrerie ou de la naïveté mais qui confine pour d'autres avec la grâce. Une superbe parenthèse de l'année 2008, une bulle d'idéalisme et de rébellion. A savourer et à méditer, au même titre que le roman de Jon Krakauer dont est adapté le film. Plongez into the wild !

(Roland Kermarec)

Publicité
Publicité
Commentaires
R
Impression d'être invité à la séance diapo familiale d'Agnès Varda. Certes, Agnès Varda sait accueillir, elle est charmante, conviviale, parfois drôle, parfois émouvante, et l'on passe un moment relativement agréable en sa compagnie même lorsqu'on ne connaît pas vraiment son oeuvre. Certes la "séance" est parfaitement maîtrisee d'un point de vue technique, les transitions fourmillent d'inventions et de trouvailles heureuses, mais on se sent quand même parfois un peu comme un intrus, un peu gêné d'avoir été convié à cette réunion, un peu comme si on se sentait au bout du compte étranger à cette famille cinematographique. Il faut avouer que, sur ces Plages se sont longuement déversées les Nouvelles Vagues où je n'aime guère me baigner... Le concept de "Cléo de 5 à 7" m'intéresse, cependant.
L
Quel dommage que vous soyez si loin !!!C'est râlant de voir tout ce que vous faites... et ne pas pouvoir en profiter !!!En tout cas, BRAVO !!! Michèle
R
Merci beaucoup pour vos voeux et pour tout le super travail que vous faites pour nous offrir de si bons films tout au long de l'année.<br /> <br /> Meilleurs voeux à vous tous et pour que les montreurs continuent à si bien fonctionner, car nous y sommes tous très attachés.<br /> <br /> Bonne Année 2009<br /> <br /> Raphaël R.
L
Merci pour vos voeux et merci pour l'énergie mise à maintenir les Montreurs.<br /> <br /> On nous l'annonce morose, faisons de la résistance !<br /> <br /> Plaisir, Sourires et Bonheur pour 2009 avec de belles découvertes dans votre salle<br /> <br /> Liliane C.
Publicité